Je ne sais pas si vous avez remarqué… c’est la rentrée. Et avec elle, revient un paquet d’injonctions à repartir toujours plus loin, plus fort, plus vite* Depuis le début du mois de Septembre j’ai rencontré individuellement les participantes de nos prochaines résidences. Ensemble nous avons réfléchi à poser des envies, des objectifs personnels et à commencer à faire germer quelque chose en sous marin, avant de se lancer vraiment. A chacune, je demande de me parler des sensations physiques associées à leurs projets: fourmis dans les jambes, papillons dans le ventre, souffle coupé, maux de crâne. Tous ces indices qui, si on les écoute, nous aident à distinguer le bon du mauvais stress. Les anglos-saxons parlent de gut-feeling, et chez les Effrontées, on aime bien cette idée des projets qui naissent des tripes, des gargouillis qui nous disent qu’on est sur la bonne voie. Ce matin, je parlais de mes résidences qui commencent dans trois semaines, de la foule des choses à préparer, de la frustration que je peux avoir à consacrer trop de temps à certaines que j’aime moins faire (coucou les réseaux sociaux), et surtout de l’énergie que je ressens chaque matin au réveil à l’idée de travailler sur la préparation des ateliers ou d’échanger avec mes intervenantes. De la fierté enfin, de m’être lancée dans ce projet tellement fou et pourtant tellement juste, dans lequel l’envie surpasse le vertige. Parce que je ne connais pas d’autre manière de faire reculer la peur que d’y aller quand même. Une bonne angoisse en somme, constructive, énergisante. C’est ce que j’entends quand j’écoute les projets des Effrontées, du trac -énormément, et de l’impatience surtout. Prendre enfin le temps de se consacrer à un projet qui vient se cogner contre le coeur, donne des fourmis jusqu’au bout des doigts et nous fait tomber de notre lit chaque matin! *pour ceux qui ont la ref… bravo vous avez gagné un pschitt orange 😉 En parlant de sensations… j’ai rencontré Anaïs Guichard peu de temps après mon emménagement dans la Drôme. Je cherchais des cours de yoga pour moi, pour ne pas perdre la bonne habitude de pratiquer chaque semaine. Très vite pendant le cours l’idée s’est imposée: associer Anaïs aux Effrontées. Anaïs a eu une première vie professionnelle de plus de 10 ans dans le monde de l’esthétique avant d’arriver au yoga. Une révélation. La pratique devient son équilibre. Elle va plus loin, se forme à l’hypnose, à la PNL ainsi qu’à la nutrition. Pratiques et enseignements sont portés sur la conscience du corps, de l’esprit et du souffle avec bienveillance et convivialité. Et un soupson de magie aussi ! |