Il y a quinze jours, nous étions en résidence avec la troisième promotion des Effrontées. Et c’était chouette. 🦉 Retrouver la maison rousse, l’équipe , les six nouvelles femmes, leurs envies et leurs projets, les deux anciennes qui viennent grossir les rangs et s’impliquer dans l’aventure. 🏠 Et un soir, on a eu cette discussion au sujet de nos grands rêves. Un tour du monde, un changement de vie, une famille à soi… Jusqu’à ce que l’une d’elles, dise : “Je n’ai pas de rêves, je n’ai que des projets”.💭 Sa phrase m’a fait réfléchir. Je ne sais pas si les rêves sont tous faits pour être réalisés. Je ne suis pas sûre que le faire nous condamne à une existence sans saveur, ni qu’un rêve sans plan d’action concret soit une perte de temps. 🌈 En revanche, ça soulève une question que je trouve intéressante: Comment savoir si ce projet que je caresse de loin le dimanche soir* dans mon canapé s’appelle rêve plutôt que procrastination? 🥴 *Je ne sais pas pour vous mais je trouve les dimanches soirs assez propices à la rêverie, le moment parfait pour s’inventer d’autres lundis matins. S’il s’agit de finir sa déclaration d’impôts ou de passer ce coup de fil mille fois reporté, le débat est vite arbitré. 🔪 Mais que penser de ces notes éparses qui trainent dans des carnets, des téléphone, des fichiers words et qui pourraient prendre la forme d’un recueil ou d’un roman? ✍️ De ce contact à prendre avec la cousine du prospect qui pourrait faire décoller un projet de création d’entreprise? 🚀 De cette formation finançable par CPF dont l’inscription est toujours reportée à la prochaine session? 🗓️ Ecrire un roman, monter une entreprise, apprendre quelque chose de nouveau, doux rêve ou procrastination? 🌃 A mon avis, les choses deviennent des projets dès lors qu’un premier pas est posé. 🚶♀️ Celui qui coute le plus, qui demande de s’autoriser, de faire un saut dans le vide, de se donner la permission de croire au succès. 🌉 Le lendemain de ce diner, nous avons accueilli Sophie Astrabie pour une journée qui parlait de doutes, de traversée du désert, de succès. Et d’écriture évidemment. 🖋️ Et Sophie a eu cette remarque : « ll y a deux catégories de personnes, celles qui disent qu’elles vont passer leur permis de conduire et celles qui ne le disent surtout pas. » Et pour Sophie, dire à voix haute les choses c’est les faire exister et prendre un engagement envers soi même de mettre tout en oeuvre pour y arriver. 🛣️ Un premier pas pour sortir de la procrastination finalement. 👣 Pour beaucoup des Effrontées, le vrai premier pas dans la concrétisation de leur projet de résidence, c’était leur inscription. 👍 Et la plupart du temps, ces inscriptions se sont accompagnées d’un message, envoyé entre 22h et 2h du matin et qui disait quelque chose comme « je n’ai pas vraiment de projet et je pense que je vais me sentir toute petite à côté des autres… mais je rêve d’écrire un livre / de me mettre à mon compte / de trouver ce que je voudrais faire quand je serais plus grande / de prendre quelques jours pour moi, alors je viens » 🎆 Quand je reçois ces messages là, je sais que je suis au bon endroit, à l’abri de mon canapé, de mes dimanches soirs de doutes et de mon rêve d’une maison des effrontées qui ne désemplirait pas. Et que je ne peux plus procrastiner ✨ |