👉J’aime bien ce concept de “course à la pureté”* qui résume à lui seul les travers du discrédit des personnes qui s’engagent par le pointage de leurs contradictions.
L’idée que pour oser prendre la parole ou qu’une action soit vertueuse, il faille qu’elle soit portée par un être irréprochable.
⛏️C’est la meilleure manière d’enterrer le débat ou de dissuader de toute initiative puisque -attention spoiler- personne n’est parfait.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’en entends souvent des objections de ce genre :
🤓 “En travaillant sur le leadership féminin, tu ne traites pas des discriminations agistes, validistes ou racistes” Certes Jean-Michel, il y a bien quelques sociologues pour avoir théorisé l’intersectionnalité des combats mais c’est un autre débat*
“Tu te dis féministe mais je t’ai pas entendue prendre position face à ton cousin Bernard qui défendait la présomption d’innocence de Depardieu au dernier dîner de famille” La flemme, Jean-Michel, la flemme…
“Comment tu peux prétendre donner de la force aux femmes alors que tu as toi même un tel complexe de l’imposteur” Ah non pardon Jean-Mi, celle là c’est la voix de mon Jimini Criquet intérieur
🍳Bref. je pourrais aussi bien me taire et retourner faire du conseil (et de la blanquette de veau tant qu’à faire) …
Mais je crois très fort à la stratégie des petits pas, à la puissance de poser des jalons un par un, de donner de la force aux femmes pour les aider à transformer leurs “je voudrais” en “je vais y arriver” et -à leur rythme- devenir des Effrontées (avec des jambes épilées ou non).
👣 Et si vous voulez poser des jalons pour donner corps aux ambitions de diversité et d’inclusion de votre organisation, un premier pas facile à faire c’est celui là : https://lnkd.in/dY3cnYjB