Il y a quinze jours j’ai fait un post avec ce disclaimer “Chez les Effrontées, nous n’avons pas de coloration politique ou religieuse”
Un ami m’a gentiment fait remarquer que mes choix étaient éminemment politiques. Et il avait raison.
Comme beaucoup d’entrepreneur.euse.s je redoute les conséquences pour mon entreprise de prendre part publiquement à la question politique.
Et de fait, je fais toujours attention à rester bien à ma place de femme-cisgenre-blanche-hétérosexuelle née avec une cuillere en vermeille dans le bec quand il me prend l’envie de l’ouvrir.
Pourtant, je n’ai pas créé les Effrontées parce que je crois que l’égalité femme-homme est un marché porteur 🤡 mais parce que je tiens à trouver ma place dans ce combat qui est celui de ma vie.
En attendant et quitte à me faire un peu insulter en DM, à perdre des abonné.e.s et des projets de boulot, j’ai décidé de me mêler officiellement de politique. hashtag#EntreprendreCestPolitique
Parce que j’ai réalisé une chose : quand tout ceci sera derrière nous, dans 20 ou 30 ans, je pense que j’aurai oublié mes prospects et les projets ultra urgents et importants sur lesquels j’étais en train de travailler au mois de Juin 2024.
Mais je me souviendrai forcément de l’endroit où j’étais le jour où le RN a failli gagner les législatives.🗳️
Jusqu’au 7 juillet je souhaite me mettre au service de Marie Pochon candidate de la 3e circonscription de la Drôme pour à mon échelle, contribuer à ramener aux urnes quelques un.e.s des personnes qui pour des raisons qui les honorent plus ou moins, s’en sont détourné.e.s.
À tous.tes celleux qui trouvent que cette union de la gauche est pleine de personnes problématiques, notamment sur la question des violences faites aux femmes, je vous invite à lire les mots de Caroline DE HAAS : ”La gauche n’est pas parfaite. Oui, merci, on le sait. On va quand même voter Front Populaire.
La gauche est à l’image de la société : elle n’est pas immunisée contre les stéréotypes et les violences. On le sait. On s’est mobilisé.e.s à chaque fois que nos dirigeants ont fait de la 💩 pour leur dire, leur mettre la pression, les faire bouger.
Je vais parler du sujet qui me concerne, les violences sexistes et sexuelles. On pourrait dire la même chose sur l’antisémitisme, le racisme, le validisme, la grossophobie, l’islamophobie ou la transphobie.
Sur les violences sexuelles il y a des trucs qui ne sont pas tolérables. Des prises de parole qui ne vont pas. Des choix stratégiques avec lesquels je ne suis pas d’accord.
Il y a une chose dont je suis sûre: la gauche au pouvoir ne mènera pas de politiques antiféministes.
Il y a 2 possibilités: la gauche ou l’extrême droite au pouvoir. Il faut choisir.
Et ne pas voter quand on en a la possibilité c’est choisir aussi.
Je préfère batailler avec la gauche au pouvoir que de devoir affronter le fascisme. »