L’autre jour sur la recommandation d’une de mes résidentes, j’ai écouté ce podcast qui parlait de ce qui repose vraiment. Quand bien même j’ai trouvé qu’ils enfonçaient quelques portes ouvertes, prendre le temps d’écouter un panel d’experts aura eu le mérite de me faire réfléchir à ce qui fonctionne pour moi. C’est une question que je pose à toutes les femmes qui viennent en résidence: qu’est-ce qui remplit la jauge d’énergie, ce qui au contraire la vide? Ce qui me viendrait spontanément, c’est le sommeil -en bon gros bébé, il me faut mes 9 heures quotidiennes, et puis la maternité, la fin de l’épisode, la machine à vider.. Lire un bon livre, me reposer dans un canapé, aller voir une belle pièce de théâtre, voir des gens …ne me repose pas. J’ en ai besoin aussi, mais ça puise dans mon énergie. Ce qui me recharge vraiment, plus que lire un livre, plus que dormir, c’est le temps vide. Avoir des moments où justement rien n’est prévu. Ni sortie, ni expo, ni travail, ni corvée, ni loisir programmé. Des espace de liberté qui permettent quand ils se présentent de m’écouter : me remettre au centre de l’attention et kiffer. Et comme ce genre d’événements arrive rarement par hasard, j’ai pris l’habitude de barrer une journée dans mon agenda chaque mois. Parfois, ça me permet de caser un imprevu sans me mettre dans le jus et parfois je prends ce temps pour faire l’école buissonière. Il y a quinze jours, j’ai décidé de prendre la deuxieme option, j’ai déposé mes filles à l’école, je suis montée dans ma voiture -il faisait 25° (because La Drôme provençale) et j’ai décidé de me barrer à mon tour. Et plus qu’un bon podcast ou une soirée avec des copains, cette sensation de liberté, et d’avoir du temps m’a rechargée. Et parce que la culpabilité n’est jamais très loin,je sais maintenant faire taire la petite voix qui me reproche de prendre sur mon temps de travail pour aller boire un café en terrasse en lui expliquantqu’une entrepreneuses qui tient debout, c’est une entrepreneuse à la jauge d’énergie bien pleineet que pour tenir la distance et les crises, il est primordial de ne pas se cramer |